60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Susanne Wenger. Une artiste contemporaine qui a su conserver son lien profond avec la religion et la culture yoruba. Elle utilise de nombreux médiums et techniques.
60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Susanne Wenger
Susanne Wenger
Susanne Wenger ou Adunni Olorisha est née le 4 juillet 1915 à Graz en Autriche et morte le 12 janvier 2009, à l’âge de 93 ans à Oshogbo. C’est une artiste autrichienne et notamment une sculptrice et illustratrice qui a résidé au Nigeria.
Elle suit les cours de l’École d’Arts Appliqués à Graz et elle étudie à l’Académie des beaux-arts de Vienne. Dans ses débuts, elle réalise des couvertures de magazines.
Elle vit en Italie puis en Suisse, mais c’est à Paris qu’elle rencontre son futur mari Ulli Beier. Après leur mariage, ils partent pour le Nigéria.
Susanne Wenger contracte la tuberculose au Nigeria, mais par chance, elle guérit grâce à l’intervention d’une herbaliste Yoruba. Et donc, après cet épisode, elle se tourne vers cette religion et devient même prêtresse Yoruba. Elle divorce et se remarie en 1959. Ainsi, elle devient la gardienne de la forêt sacrée d’Osunvière Osun à Oshogbo.
Batik
Le batik de cire de Susanne Wenger se compose d’un mélange de peinture textile, de tissu et de teinture à l’indigo. Elle se sert de cette pratique pour ses thèmes de la mythologie yoruba.
Les batiks de Susanne Wenger sont exposés dans le monde entier, notamment avec son fils adoptif Sangodare Gbadegesin Ajala mais aussi lors de nombreuses expositions personnelles.
Oshogbo, patrimoine mondial de l’UNESCO
Wenger a oeuvré pour préserver la culture Yoruba. En qualité de gardienne de la forêt sacrée d’Osun, elle y crée des sculptures et fonde une école d’art Nouvel Art Sacré. De nombreuses sculptures sont aussi placées par des artistes locaux. On y trouve aussi plus de 40 sanctuaires. De nombreux artistes issus du New Sacred Art Movement sont devenus des artistes connus tels que Adebisi Akanji, Buraihmoh Gbadamoshi, Kasali Akangbe, Ojewale Amoo, Rabiu Abesu et bien d’autres encore.
Depuis 2005, la Forêt sacrée d’Osun-Oshogbo est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Récompenses
- 2001, Ordre d’argent de l’art et de la science de la République fédérale d’Autriche,
- 2004, la plus haute distinction de la Styrie, décernée par le gouverneur du Land,
- 2008, membre de l’Ordre de la République fédérale par le gouvernement nigérian.
Fondation Susanne Wenger
Créée en 1995, mais c’est seulement en 2011 que la Fondation Susanne Wenger à Krems est rouverte grâce à l’aide du gouvernement de Basse-Autriche. Son but est de préserver l’héritage de l’artiste. Son art et sa philosophie de vie sont mis en avant. La visite de la Fondation Susanne Wenger peut être visitée dans le cadre de visites guidées spéciales pour les groupes et lors d’événements.
Fondation Susanne Wenger
Au KunstQuartier du Krems Art Mile
Steiner Landstraße 3
3500 Krems / Autriche
Exposition 100 ans de Susanne Wenger
Les enfants adoptifs de Susanne Wenger sont donc deux célèbres artistes batik. Lors de cette expo, en 2015, Sangodare Gbadegesin Ajala et Doyin Olosun ont proposé un atelier batik. Et de nombreuses œuvres de Suzanne Wenger étaient aussi exposées.
Informations 60e Biennale de Venise 2024 : Susanne Wenger
60e Biennale de Venise 2024 : Susanne Wenger
Stranieri Ovunque Les étrangers partout.
Horaires Arsenal :
Du 20 avril au 30 septembre, de 11 h 00 à 19 h 00, le vendredi et le samedi de 11 h 00 à 20 h 00 heures.
Du 1er octobre au 24 novembre, de 10 h 00 à 18 h 00.
Billetterie 60e Biennale d’Art de Venise 2024
Voir aussi notre article sur le fils adoptif de Susanne Wenger : Sangodare Gbadegesin Ajala
60e Biennale d’Art de Venise 2024 : Sangodare Gbadegesin Ajala
