Ah, Venise, le Pont des soupirs, son Grand Canal, ses gondoles, son vaporetto…
Tellement de visiteurs s’y pressent qu’il y a surabondance de circulation sur les canaux, entre les taxis, les livreurs, les barques des services publics, les embarcations individuelles, les vaporetti et les gondoles.
C’est dans ces conditions qu’un accident est survenu le 17 août 2013, entre un vaporetto et une gondole, aux environs immédiats du pont du Rialto. Il semble que le vaporetto ait renversé la gondole. Tous les passagers ainsi que le gondolier sont tombés à l’eau et malheureusement, le touriste s’est fait écrasé entre le vaporetto et la gondole ou le quai.
On déplore un mort, le touriste allemand. Mes pensées vont d’abord à sa famille qui se faisait une joie immense de visiter Venise et qui en repartira avec une douleur profonde.
Bien sûr, il y a une réglementation pour gérer harmonieusement cette circulation. Seulement entre le droit théorique et les situations concrètes, dans la densité de la circulation, il peut y avoir des différences d’appréciation de la part des conducteurs. D’autant qu’il n’y a pas véritablement de freins sur une barque. Que certaines sont propulsées à la force des bras et que d’autres sont lourdes, autant de cas où la manoeuvrabilité est limitée.
La circulation atteint une densité extrême à certains endroits névralgiques de la ville, comme autour du Rialto, à cause de l’attractivité touristique des lieux, de leur activité économique et de l’implantation du marché du Rialto.
N’en tirons pas de conclusion trop hâtive. Cet accident déplorable est une exception. Les transports vénitiens restent sûrs, quels qu’ils soient.
Je dois également rassurer les lecteurs, les accidents sont rarissimes, surtout des accidents qui atteignent ce point de gravité. Tout au plus, ai-je connu quelques quelques coups de claxons rageurs ou des invectives… généralement en vénitien.