Découverte d’une
lettre manuscrtie
de Verdi
à la Fenice de Venise
Le théâtre de la Fenice à Venise possède des locaux magnifiques, un programme époustouflant et des archives… pleines de trésors.
En principe, ces archives sont connues et répertoriées. De quoi sont-elles constituées ? En autres, de documents écrits, de contrats des plus grands compositeurs et de leur impresari.
On y décèle aussi la volonté farouche de la Nobile Società, propriétaire de la Fenice, de toujours réunir les meilleurs compositeurs, mais aussi les meilleurs instrumentistes ou les meilleurs choristes.
Or voilà, qu’on a découvert récemment dans ces archives, une lettre manuscrite de Giuseppe Verdi.
La lettre est datée du 23 Mars 1891, soit 10 ans avant la mort du Maestro.
Cette lettre est émouvante et révélatrice.
Révélatrice de la concurrence culturelle que se livraient de prestigieux théâtres comme la Fenice de Venise avec le Teatro Apollo de Rome, le Teatro Regio de Parme et surtout celui de la Scala de Milan.
Giuseppe Verdi avait déjà donné à la Fenice, les premières de Ernani, d’Attila, de Rigoletto, de la Traviata, de Simon Boccanegra.
Il s’avère que le directeur de la Fenice de l’époque avait néanmoins tenté de déposséder la Scala de la première de Fasltaff. En effet, la lettre manuscrite de Verdi, en réponse à la tentative du directeur de la fenice, nous montre un Verdi gêné, s’excusant de ne pas pouvoir revenir sur ses engagements avec la Scala de Milan.
Cette découverte nous montre l’extraordinaire potentiel des archives, qui loin d’êtres des documents morts et inertes, sont au contraire des sources de savoir sans cesse renouvelé.