Soutenez la parution du livre Sagesse de Venise. Mon livre est en souscription, profitez-en pour le découvrir un peu plus sur le site des éditions Maïa.
Ici, je tiens à vous faire part de la future couverture de ce livre sur Venise et… beaucoup plus.
Sagesse de Venise n’est ni un roman, ni un documentaire sur la Sérénissime. C’est un livre singulier.
Sagesse de Venise, un livre singulier ?
C’est un livre qui se lit comme un roman, mais l’intrigue, les personnages ne sont que des prétextes à découvrir la vie vénitienne, dans ce qu’elle a d’unique. La singularité de mon livre induit des réflexions sur la vie à Venise ou, disons-le, sur la vie tout court. La mienne, la vôtre. C’est donc aussi un ouvrage qui pousse à réfléchir.
Mon livre propose une façon de penser, une réflexion sur la vie à Venise. Un livre pour penser Venise.
C’est aussi un livre plein de poésie parce que Venise est une poésie.
Un livre pour découvrir une Venise tour à tour rugueuse, solidaire, envahie, terriblement humaine. Et philosophique aussi, parce que nous sommes des êtres pensants. N’oublions pas de réfléchir à notre condition.
Comment vous remercier de votre soutien ?
Vous êtes nombreuses et nombreux à me soutenir, depuis des années, sur venise1.com et notre groupe Facebook, aussi, je vous livre en exclusivité quelques lignes. Un texte comme je les aime. Eh oui, j’ai toujours aimé ces textes où, juste en quelques mots, l’auteur vous prend par la main et vous emmène ailleurs. Lisez plutôt.
Lisez une belle page
Le paysage ici se renouvelle sans cesse. Aucun élément n’est définitif. L’île avec son dôme et son campanile n’est jamais la même, en fonction de la lumière du jour et du soleil qui jouent lascivement sur ses courbes. Derrière l’église de la Salute, pardon Santa Maria de la Salute, les couchers de soleil sont splendides. Ici, l’indoradore céleste illumine Venise à la feuille d’or. Il existait beaucoup d’indoradore, de doreurs, à Venise, mais celui-ci est le plus habile, le plus grandiose et le plus pérenne.
Le Palais des doges aussi se pare successivement de gris avant l’aube, puis de jaune, de rose dans la journée puis d’orange en fin d’après-midi, avant de passer ses vêtements de nuit.
Sans parler de l’eau changeante qui peut être grise, verte, bleue, rose orangée et noire.
Elle aimait cette Venise qui se renouvelait sans cesse, cette “Venise, Venise, sans cesse recommencée”, comme aurait pu écrire Paul Valéry.
Autant la perspective se montrait large et idyllique vers le bassin de Saint Marc, autant les ruelles intérieures se refermaient, parfois étroites et sombres, avec pour seul étendard, le linge pendu aux cordes en travers des rues.
C’est le grand mystère de cette ville énigmatique d’être à la fois flétrie et renaissante. On a là tout à la fois, devant nous, l’intemporalité molle de l’eau, l’infini du temps qui passe sur Venise. Et dans les petites ruelles, derrière, où l’horizon se referme, on déplore l’enduit décrépi des murs, la puissance fragile de la pierre.
Venise, c’est à la fois un immense et splendide salon ouvert sur la lagune et le petit appartement d’un vieux noble désargenté, où la maladie des pierres et des enduits délités laissent une sensation de fin du monde.
C’est cette ambivalence qui attire le visiteur, l’amoureux de Venise. Parvenir à se rapprocher si près de la plénitude, d’un éden à portée de main… et ressentir qu’il nous échappe parce qu’une partie fuit, vieillit et tend à disparaître. A Venise, nous sommes tous des Adam et Eve chassés du paradis.
On ne peut que regretter d’en être si proche et si loin. On s’y résigne puisque le temps qui passe est le seul immortel de l’univers.
Vous aimez ?
Lisez encore
On n’est pas en Europe, on n’est pas italien quand on est de Venise. On est d’abord de la lagune.
Ou plus loin :
[A Venise] l’eau est ce grand phare horizontal qui illumine toute vie…Alors, continuez de me soutenir dans ma démarche de vérité, de recherche, de découverte et d’amour d’une certaine Venise. Achetez Sagesse de Venise avant parution. 19€.